Cette citation (le titre), extraite des correspondances de Camille Claudel, a fortement résonné dans le coeur d’Abreu. Et c’est vrai que ces mots lui vont comme un gant, à cet écrivain tourmenté et sensible, qui dans le kaléidoscope de ses nouvelles nous parle de la condition tragique de l’humain comme personne…
« Ce qui m’inquiète et me fascine dans les nouvelles de Caio Fernando Abreu, c’est cette folie lucide, cette magie de charmeur de serpents qui, dépouillé et limpide, joue de sa flûte tandis que les gens s’approchent peu à peu de tout ce rituel apparemment simple, mais terrible parce que révélateur d’un monde dense de souffrance. De pitié. D’amour. »
Lygia Fagundes Telles – Préface de O ovo apunhalado
Il y a toujours quelque chose d’absent qui me tourmente est un recueil inédit, qui regroupe une sélection de nouvelles de trois ouvrages d’Abreu encore jamais traduites. Ces textes sont aussi bien des œuvres de jeunesse (1970) que des fruits plus matures (1977) et offrent, par leur nombre et leur diversité, une entrée de choix dans l’univers fourmillant de l’auteur.
Textes préfacés, choisis et traduits du portugais (Brésil) par Elodie Dupau.
Né en 1948 au Brésil à Santiago do Boqueirão, une petite ville frontalière de l’Argentine, Caio Fernando Abreu est considéré comme un écrivain important et influent de sa génération.
Journaliste, nouvelliste, romancier et auteur dramatique, il a obtenu de nombreux prix littéraires au Brésil.
Son œuvre reflète une vision tragique de la société moderne et explore, dans un style très personnel, toutes les limites de l’être humain.
Il est décédé en 1996.
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